« Estimée Augure,

Nous sommes la nièce préférée de son altesse impériale. Je me dévoile à vous comme l’une de vos alliée et plaide en la faveur de ceux qui parlent aux dieux. Lorsque je tiens salon, je m’étonne et rouspète quand certains rustres démontrent de l’ignorance quant aux affaires spirituelles. Vous conviendrez avec moi qu’un Korain bien né ne doit être profane en rien.

C’est ici que vous comprendrez le sens de ma lettre. Mon fils a la tête bien faite, mais il a que trop été formé par des militaires. Je crains que son esprit se ferme aux questions philosophiques et spirituelles. Aussi ais-je décidé qu’il irait auprès de vous se ressourcer.

Mon fils doit être traité avec la plus haute estime et ne souffrir de rien. Il pourrait être désigné successeur de notre très bon oncle et vous lui devrez déférence. Il a le mandat de vous être utile et je sais qu’il s’acquittera de ses tâches dignement. En échange, vous faites de lui un prud’homme.

Il se présentera à vous dans les prochains instants.
Une amie. »