Doux venir amère de mon enfance


Aujourd'hui est le mariage d'une de mes cousines. Je ne sais pas à quoi m'attendre du haut à peine de mes 10 ans j'ai été invité à la fête pour la toute première fois.  Étonnée de l'ampleur de l'évènement je ne m'étais pas intéressée plus que sa au pourquoi de cette union entre Équites de bonne famille. Pour moi c'était un moment d'évasion du vignoble familiale et je devais le savourer. Tout les gens étaient habillées de belle façons et faisaient bonne figure paré de leur plus beaux atours. Je vagabondais comme toujours dans la foule quand j'entendis la vois de ma mère.

Korine vient ici ma jeune fille..

Maman parlait tout haut de sa voie tranchante, elle voulait me présentée à une dame qui était habillé d'un très grand chapeau...

Mon grand-père arriva quelques secondes après des présentations trop rapide et formel que j'avais en profond dégout.

Vient ici ma belle-petite fille, j'ai quelque chose à te montrer

Il détourna l'attention de ma mère d'un simple mouvement de la main. Victoria ne dit rien de plus et continua sa palpitante discussion avec sa congénère.

Le grand-père Paternel de Korine, Hector Serverius Valerius m'amena par la main à travers le brouhaha des invités. La cérémonie qui allait bientôt débuté amenait tout ce beau monde au temple de la Mémoire vivante. Hector, fière comme un coq me présentait à tout ses amis sur son passage. Mais le Patriarche fût interrompue par des cries de rages féminins qui venait de plus loin, derrière plusieurs rideaux opaque. Il m'assit sagement sur une chaise.

Attend ici ma petite je reviens dans peu de temps

Puis il allait d'un pas tranquille vers la colère qui se déversait plus loin. Derrière les rideaux se trouvait la futur mariée qui ne cachait pas sa colère à ses parents qui ne trouvait à ses cotés.

C'était entendue, le nom de famille devait resté même après notre mariage, je suis une Servius Valerius et pas rien de moins. Je savais que ce mariage était arrangé mais à ce point me mentir ?

Mes petits pieds curieux m'avaient amené vers les bruits, et le reste de mon corps poussé par la curiosité examinait la scène sans un mot. La mariée dans tout ses états insultait ses parents sans retenue.

Tout ce travail et ce mérite gagné au sein de notre société pour otenir le droit de s'élevé et pouvoir fondé une famille pour la perprètrée et ce mensonge? Grand-père!

Hector se tenait là droit et froid comme il le faisait souvent. Sa petite fille était devenue magnifique, elle était la première de sa génération à s'élevée à son tour pour prendre un époux. Mais la famille Servius Valerius l'avait utilisé contre toute attente, elle qui mariait une jeune homme d'une famille proche pour gardé les liens commerciales intactes s'étaient vue offrir une promesse de garder son nom de jeune fille, ce qui s'avérait un pure mensonge.  Le regard vert de la mariée confronta le Patriarche avant de tombée en larme sur le sol et de mouillée la magnifique robe de mariée qu'elle portait.

Je me dépêchais de faire marche arrière ou mon grand-père m'avait déposée quand Servius arriva derrière moi pour m'attraper dans ses larges mains.

Te voilà toi, Père te cherchais tu t'es encore sauvée?

Boulversée je ne savais pas quoi dire. Ce que je venais de voir m'avait alors profondément marquée, mais l'enfant que j'étais n'avait pas tout compris. Mes yeux grimpa dans le ciel pour admirer son beau regard ténébreux. Une petite larme coula sur mes joues. Servius surpris, pensant qu'il m'avait grondé trop fort s'abaissa à mon niveau pour me prendre dans ses bras.

Grand-frère je suis si heureuse que ce sois toi, je me suis perdue aide moi à trouver le chemin.

Ne t'inquiète pas Korine, ça va aller

Qu'il est si bon d'être dans ses bras, je ne sens plus ce tourment au fond de moi maintenant qu'il est apaisé. Je suis heureuse.



Et la fratrie retourna rejoindre la famille pour la cérémonie...

Aujourd'hui

La rumeur s'était étendue, Korine qui avait très peu dormie cette nuit là avait rejoint au tout petite lueur du matin son frère à l'infirmerie.  En rentrant dans l'hospice Korine remarqua la trace dans le mur et les éclats au sol. Son frère qui était profondément endormie ne laissa pas trace d'un éveil prochain. Bouleversée, les joues encore humides des larmes qui coulaient cette journée là et ne s'apprêtait pas à arrêter. Les yeux rougies exprimait bien sa fatigue.

Grand frère, hier j'ai faillis te perdre et de ne pas savoir que tu étais à mes cotés est une douleur impardonnable à mes maux. Tu as tant donné et tant souffert à la fois, c'est de ma faute je n'étais pas là pour t'aider quand j'aurais pu l'être. Tu sais...Je crois avoir tout perdue, j'ai dit ce qu'il y avait au plus profond de moi à Edward et je suis certaine qu'il ne voudra plus revenir vers moi pour cette raison. Mais pourquoi Fausta ma dit de m'amuser!? Je ne veux qu'être fidèle aux enseignements que j'ai reçus..

La voie de la soeur à son frère était douce et en confidence elle vacillait parfois.


La tension était trop forte j'ai craquée. Je ne savais plus quoi faire alors je lui ai dit la vérité. Je lui ai avouée que s'il me désirait complète qu'il devra me mariée. Il ma dit qu'un Kroise n'attendrait jamais le rang sociale d'un Équite que je me refusais alors lui imposant l'impossible. Mais pourquoi je lui ai dis sa? Je ne sais pas..

La jeune fille se mis a genoux au coté du lit du blessé. Elle avait mal, mal à l'âme mais aussi au cœur. Elle ne savait pas à quel discours s'accrocher et elle avait merdé. Hier soir, deux morceaux d'elle lui avait été enlevée, elle ne ressemblait plus à une coquille vide qui cherchait désespérément à se comblée.

Elle murmura alors à peine que le son parvenue aux oreilles de son grand-frère.

Je vais tout perdre de toute manière...

Le vert de ses yeux étaient si pâle cette journée là, la jeune femme se releva pour tenter de prendre la main de son frère dans la sienne.

Tu offre tout ce que tu peux à tout ceux qui t'entourent avec honneur et dévotion. Je veux continuer à te faire sourire Servius. Adria sera si heureuse à tes cotés, tu dois continuer à vivre pour sa.

Elle entendit le murmure de son frère, il était si merveilleux à ses oreilles.  Mais son regard éteint lui rappela le fardeau qu'elle portait. Elle s'approcha pour embrassé son frère sur le haut du front.

Puis elle se retourna et quitta l'infirmerie prestement accompagnée dans son sillage du tigre qu'elle venait d'ajouter à son entourage. Puis la journée passa son chemin, Korine qui s'était mise à l'écart dans Alverton avait prise une décision. Elle passa en coup de vent chez elle avant de partir dans la forêt entourant la grande cité.


Sous la pluie chaude du début de l'été Korine c'était mise a murmurée des paroles proscrites, sur l'autel de pierre un premier cadeaux avait été offert, un Kitsune balafrée profondément au visage gisait là. Il avait été  apprivoiser, entrainer et puis, tuer par Korine par sang froid..

Oh Seras sans culpabilité je t'offre mon présent moi ta descente bien adorée, prend cette offrande dans ta gueule grande ouverte et marque moi de ta promesse en échange pour l'un des miens.



Elle n'était habillée que d'une simple robe qui cachait l'essentiel de son corps, elle sortie une dague de son sac qu'elle empoigna avec une volonté profonde.

Valérius Severis du haut du pacte transgressant le temps et les âges j'appelle à ta magie. J'offre cette trace indélébile sur ma peau en échange de celle qu'à mon frère sur la sienne. Offre moi le répits de le savoir toujours protégé du massacre de la vie et prend en moi toute cette blessure qui me charcutera le corps. Je tend cette partie de moi à tes crocs m'abandonnant à ton pouvoir. Mon égo à parler haut et fort pour être entendue, maintenant reçois ma contribution.



Elle se dégagea alors la cuisse droite de la toile qui la protégeait, puis entailla celle-ci bien largement d'une longue balafre profonde. Son hurlement perdue devant les pierres se perdis dans la nuit orageuse.

Le pacte avait été scellé et la cadette de la famille qui souffrait terriblement se sentie submergée d'une profonde mélancolie. Puis le temps passa sans comptée. En transe elle s'abandonna à la folie du dieu Serpent.

Puis, elle s'adossa à l'arbre qui n'avait pas loin pour soufflée un peu, puis elle déposa un pensement sur sa plaie béante qui lui laisserait une trace affreuse.
Kai'Ra s'approcha de sa Maitresse en reniflant un peu le cadavre de la créature magique plus loin. Il se mis à licher la plaie avant que la Koraine l'arrête d'un signe préventif et entoura d'une manière assez vulgaire la plaie sanguinolente. Elle se hissa de peine et de misère la bête pour retourner dans la nuit dans Alverton, prenant des chemins plutôt mal éclairée elle se rendit jusqu'à la maison du Capitaine Harris dans le quartier prêt de l'arène.

Aide moi, j'ai brisé une règle Edward...

Puis la rouquine tomba dans les bras du capitaine à bout de force. Le sang coulait sur la fourrure du tigre, alarmant le Kroise de la blessure de la jeune femme.

Belle petite Korine au tempérament tumultueux. Benjamine de sa grande famille aux nombreux enfants qu'on en parle ou pas, elle était la dernière et non pas la moindre.

La jolie petite fille était née de deux parents à la chevelure d'ébène et avait évoluée à travers les froissements des robes et le cliquetis des armes. Son héritage, venue directement de son grand-père maternel bien aimé, l'avait identifié comme une bénédiction à ses yeux, quand il constata l'éclat de ses cheveux.




Vraiment? Être la seule rouquine de sa famille pouvait la faire passée pour le vilain petit canard parfois. Bien que son affection était particulièrement prononcée pour sa toute grande soeur dans son plus jeune âge, Korine s'intéressait toujours de prêt à l'évolution de son frère, Servius.


Les parents de la belle petite famille Koraine étaient propriétaire d'un grand vignoble aux bordures de l'Empire. Bien que la culture du raisin ou encore la création de vin sois quelque chose qui l'ai jamais intéressé. La protégée de son grand-père avait été libérée de toute obligation familiale, étant libre comme l'aire pendant son enfance. Bien les sages conseils de sa soeur qui lui passait 6 pieds au dessus de la tête, Korine voulait quelque chose de puissant et difficilement atteignable:
son indépendance.
Après tout la jeune fille, n'avait pas de talent particulier pour la cuisine, la couture ou même l'écriture. D'ailleurs ses dessins étaient fort simple et dépourvue de finesse. Derrière elle l'accompagnait bien souvent ses 8 chats qui ne dérogeaient  d'admiration pour la rouquine.



"Servius pendant son entrainement. Qu'il est fort et puissant. "

Au début seul avec son grand-père, puis ensuite accompagné des trois hommes les plus important dans sa vie. La jeune fille avait le droit privilégie de quitter la demeure familiale une fois la vendange terminé, pour chassé dans les grandes forêt environnantes avec les membres masculins de la famille. Peut-être pour que sa mère ne l'ai pas constamment dans les pattes et que cela semblait facile pour les paternels de s'en occupé elle suivait le rythme difficile des sorties extérieurs.


Que sur le dos d'un cheval qu'elle monta très tôt aussi, elle filait plus vite que le vent sur les nombreuses montures qui eu le droit de la porter.

L'attitude moins élitisme que portait le père de Korine à sa fille rendait leur relation plus serré et spéciale. La jeune fille ne voulait pas devenir légionnaire, elle n'aspirait pas non plus à l'épouse parfaite et de bon genre qu'on souhaitait souvent pour les jeunes filles. Elle était beaucoup plus libre que sa fratrie qui parfois pouvait l'envier ou l'admiré dans don développement.

Le soir de ses 13 ans, Korine qui était née en hivers s'attablaient avec les trois hommes dans le petit chalet de chasse familiale. Il y avait dehors une grande tempête de neige, mais la famille peu importuné avait commencé à manger tous ensemble.
Mais les bourrasques qui devenait de plus en plus forte surpris toute la famille quand elle ouvrit dans un coup foudroyant la porte principale du petit logis, par réflexe les hommes se dirigeaient vers la porte pour la refermé. C'est alors qu'au même moment un oiseau de proie tout blanc,  au bec pointue et aux serres immenses, traversa la fenêtre de l'autre coté de la cabane fonçant tout droit sur Korine. Empoignant la jeune fille de toute ses forces il la souleva de sa chaise pour qu'ensuite qu'une gigantesque bête passa par le même trou de la fenêtre pour s'engouffrée comme une ombre. L'oiseau laissa alors tombé Korine sur la bête à l'épais pelage bleutée et s'engouffra à l'instant par la fenêtre.  

Pris de panique par ce qui venait d'arrivé, mais aussi paralysé  par le vent glaciale et la neige qui s'accumulait d'une manière irréelle. La Koraine disparue dans la forêt sur le dos du monstre mi- alerte de sa position. Elle était en suspend d'émotions par ce qui dégageait de la chaleur sous son corps  et qui alors l'empêchait de grelottée de froid. Dans un instinct de survie, elle avait empoignée le poil de l'animal pour ne pas tombé.
Elle voyait les arbres défilées à une vitesse folle sur ses flancs sans comprendre ou elle allait terminé son voyage, vivante ou dans la gueule du monstre. Le crie d'un aigle retentis dans la noirceur de la nuit et la neige qui avait arrêter de tombée se dissipa à chaque avancée de la créature pour disparaitre totalement dans la forêt sombre. Korine déboucha sur une clairière couvert de givre, ou une femme qui portait un masque de bête l'attendait en son centre.

Nul ne sait ce qui s'était dis ce soir là, ni comment elle avait réellement atterris à cette endroit ou ce qu'elle avait été vue. La jeune fille prétextait qu'elle avait perdue connaissance pendant que la créature la voyageait et qu'elle ne gardait aucun souvenir de ce qui s'était passé.

C'était d'ailleurs son frère Servius qui l'avait trouvée endormie au centre de la clairière, très bien enveloppée dans plusieurs peau de bête. En la réveillant, Korine c'était projetée de toute ses forces dans ces bras en larme, terrifiée par l'expérience qu'elle venait de vivre. Servius la serra dans ses bras réconfortant, la souleva du sol pour la toiser d'un regard protecteur.

Il l'avait ramené au campement ou toute la famille la questionnait sans relâche, mais fort de constatée qu'elle ne disait rien. Ils seraient tous d'accord pour dire que Gréald lui même l'avait protégé ce jours là, ou c'était une toute autre chose qui s'était passé?

Chose certaine, le mystère de cette nuit d'anniversaire n'avait plus été ébruité par la suite. Attendant tous que cela s'éclaircisse par la principale concernée

---Dernier chapitre, une fin plus que parfaite---



Les préparatifs étaient presque terminés, la destination en bateau bouclé, bien qu'elle détestait cette idée d'aller au vignoble familiale, Korine devait s'acquitter de cette tâche, comme l'avait fait son frère avant elle.  Elle laissa un mot sur le bureau pour Edward, le Capitaine saurait la lire une fois qu'elle serait embarqué sur le navire.

À mon chère Edward,

C'est ce matin que je pars voir ma famille loin d'Alverton. Je sais que tu voulais m'accompagner, mais cette route je vais la faire toute seule pour le moment. Le poids à porté suites aux révélations de Fausta se dois d'être tolérable de mes épaules et je sais que cette rencontre me l'apportera. Tu sauras t'occuper de Kai'Ra en mon absence, Romulus me suivra sur le bateau. N'oublis pas, c'est un tigre. Il va dormir la plus part du temps, il te rappeler de le nourrir le temps voulue.

Je t'aime profondément, attend mon retour d'ici deux jours.

Korine

La route avait été longue et ennuyante, mais la venue de Korine au sein de la maison familiale avait fait un remu ménage dans la communauté. La jeune femme avait reçus un accueil en fête et avec les honneurs. Elle qui avait qu'à l'âge de 18 ans atteins le titre d'Équites et de Professeur, l'enfant chérit était dans la maison.  Elle avait l'aire si forte et puissante accompagnée du loup géant qu'elle montait avec habilité. Ses anciennes rivales devaient tous se mordre les doigts.

Depuis sa tendre enfance, ils se moquent de son apparence. Maintenant ses yeux percent comme des couteaux. Elle porte une marque sur sa peau. De l'envie d'une autre existence. Derrière son sourie, je vois des larmes, je vois son cœur et son âme, le temps s'efface pas le mal, mais elle avance en silence.

Sous son aire doux et constant, Korine s'était laissé installer dans son ancienne chambre qu'elle avait délaissé un ans à peine. La jeune fille, devenue jeune femme avait bien fait du chemin. Comme dirait Edward, elle avait maintenant quelques cicatrices à son actif.

Bacchus, un des petit chat de la maisonnée arriva au pied de son ancienne maitresse ravis de la voir. Romulus qui avait réussis à trouvé un coin dans la chambre grogna fortement à l'approche de la bête, difficile le partage de sa maitresse...  Un peu fatiguée du voyage, mais aussi de cette accueil un peu trop en fête pour elle, la dresseuse pris l'animal sur son ventre avant de se laissé coucher sur son dos.  Les discussions qui allaient venir allaient sûrement passé entre sourires, gêne, colère et honte. Mais Korine était venue pour sa, terminé le travail que son frère avait commencé.

Après avoir déposés ses affaire, Korine vagabondait un peu dans la maison familiale, c'était l'ancienne chambre de son frère Servius qui l'appela alors. La pièce dénudée de décorations était austère et froide. Le lit dénudée de drap trônait au milieu de la pièce, ou une armure emballé reposait plus loin sur une table. Les pensées de la rouquine étant tourné vers son frère. Elle déambulait dans la pièce sans vraiment y chercher quelque chose.


J’aurai traversé la mer pour marcher dans tes pas, semé la terre entière, ne récolter que de faux espoirs.

S'il sagit de notre histoire, de nos revers et de nos espoirs il faut se rendre à l'évidence.

Si tour à tour nos vérités devenaient nos conséquences. L'ombre sous la pluie, sous un même ciel.

A s'abrité des intempéries, voir nos vies s'envoler...

Quand je t'ai embrassé, ce n'est pas ce que tu as souhaiter. Quand tu là fait tu ma tuer.

Cette fois je penserais à moi... pour toi. Il faut se rendre à l'évidence, il s'agit de notre histoire, de nos revers et de nos espoirs. Je serais en repentance, tourné vers cette avenir brillant qui me destine soudainement, moi ta cadette larmoyante.

À un grand-frère que j'aime tant et qui fait partie de moi maintenant...



Les pensées s'envolaient alors vers son destinataires que la jeune femme quitta sans attendre la pièce abandonnée pour retourner dans la sienne. Ses pensés envolés vers Servius se dissipa, le souvenir de ce baiser dans l'étable était la dernière chose qui lui restait de lui et lui d'elle. Ce moment parfait d'intimité qu'elle n'aurait vu éclore qu'une minute avant de lui être totalement arraché.

Elle pris le bain qu'on lui offra dans le grand manoir ou elle avait grandis. Réfléchissant au déroulement de la soirée. Elle mis une somptueuse robe bleu et une touche de son rose habituel qu'elle portait et se coiffa les cheveux avec soin, rien ne pouvait déplaire à ce tête à tête ce soir.  Elle mis sa petite tiare un peu ternis, cadeau de son grand-père maternel, puis se mis en route pour la salle à diner. Romulus qui ne semblait pas vouloir la lâcher une seconde sur ses pas se plaça au fond de la grande salle à manger. Comme une arme tranchante, il saura peut-être appuyés les termes de sa maitresse.


Korine pris place au bout de la table, sa mère devant elle, son père à ses cotés. Cicéron semblait avoir bien vieillis en si peu de temps, les batailles avec les Kuyas avaient sûrement bien demandé de l'organisation à l'homme et il se trouvait qu'il était au bon endroit pour la visite de sa petite dernière. Des cheveux blancs c'étaient maintenant mélangés au gris poudre de sa petite coupe de cheveux militaire. Les traits de son visage étirés et fatigués montraient que l'homme avait bien mal dormis. L'éclat de ses yeux bleues ternies étaient eux aussi devenue d'un gris naissant.

Victoria quand à son habitude était stoïque au bout de la table, elle cachait bien toute expression sur son visage. La femme n'avait pas changé du tout depuis sont départ de la maison, ni avait fait évoluer ses occupations. Korine voyait tellement de sa grande-sœur en sa mère qu'un frémissement parcourra le bout de ses doigts pour troublé un peu sa vision. Mais, d'une grande respiration elle repris son calme.

Ne perdons pas de vue le plan de la soirée. Ils voulaient entendre le parcours de leur benjamine, elle l'avait déjà entièrement dans ma tête et le dicta lentement étape après étape. Servius, Adria, le tournois de la Lune du Loup, la Magistrate Valérius, les Jeux Mégalesia, le titre de professeur, Romulus et même la mention du tigre Kai'ra fût évoqué. Elle leur parla de son projet personnel, la Société Animalière d'Alverton Qualifiée, puis Victoria pris un aire ennuyée.  Korine déposa alors ses ustensiles sur la table, le plat principale était terminé.

- Je sais que Servius est passé à la maison avant de partir derrière les lignes ennemis. Par contre, je ne sais pas ce qu'ils vous à dit pour que vous preniez la décision de chassé ma grande-sœur de la famille. S'il est ici question de l'incroyable mauvais goût qu'elle à eu en mettant sa confiance en ce dégoutant personnages ou d'autre chose ?

Le silence malaisant était installé dans la pièce, Korine la toute douce c'était durcie comme de la pierre, son regard si pâle était profond comme le vert d'une prairie. Ses paroles ne semblaient pas à des reproches, elle qui avait même été présente au mariage du concerné mettait carte sur table avec ses parents.

Elle enchaina machinalement.

- Je n'ai donc pas tout les informations en main pour prendre une décision finale sur ce jugement. Je ne crois pas non plus que vous aurez l'amabilité de me l'ai partager, votre décision est faites sur le sujet. Par contre, ce que ma révélé Fausta me laisse sans nul doute profondément offensé mère.

Elle leva enfin son regard vert perçant sur sa fille, des yeux qui voulaient tout dire. Elle avait enfin captée son attention complètement. Peut-être était l'attitude de Korine qui ressemblait alors à son grand-père Hector, rappelant le devoir familiale.

- Je sais tout de votre secret avant votre mariage avec père. Ma grande-soeur ma tout raconté dans la plus grande des confiances à moi sa cadette. Elle souhaitant ne pas être rejetée comme là fait Servius à son encontre. Je suis profondément dégoutée et indignée des mots qu'elle à aligné sur le papier. Mais encore plus à votre manière de l'ai ignorer.

Ses mots violents à l'encontre de la femme montrait le ton révolté de Korine. Victoria devait prendre tout son temps pour répondre à sa plus jeune fille, elle qui avait atteins le même rang qu'elle à un plus jeune âge. C'était un tête à tête de femme à femme après tout.

- Il n'y à pas de scandale, Fausta est ma fille et celle de Ciceron. Si nous avons décidé cela pour son avenir c'est un signe de punition exemplaire. Tu dois savoir que nous avons tout tenté déjà avec elle par le passé. La réputation de Fausta frise les oreilles de beaucoup trop de personne et c'est la seule solution qu'il restait pour en dégager notre famille. Ce que tu tes fait dire par cette femme impétueuse te bouleverse et te chagrine, mais c'est encore qu'un signe de domination qu'elle cherche à avoir sur toi. Tu es trop facilement manipulable ma fille, même encore à ton âge.

Le silence retomba autour de la table, Cicéron laissa échappé un soupire. Il pris la parole le ton ferme et certain, lui aussi c'était donc préparé à sa venue.

-Fausta à décidé de répliqué comme on pouvait s'attendre d'elle, si la famille la rejette, elle aussi la rejettera encore plus fort. C'est une femme de l'extrême. Tu sais que nous avons pris la bonne décision ma fille, tu ne veux juste pas t'en contenté. Tu te retrouve seule, quand nous pensions que tu allais être entourée à Alverton. Ton grand-frère Servius que tu chérit tant est partie ce battre comme il à toujours voulue le faire. Il n'y à plus que toi sur qui nous comptons maintenant pour briller dans la cité.

Korine baissa la tête proscrit par les paroles blessantes de son père, elle enfonça son poing fermement contre la table. Romulus se leva et se mis à gronder. Les yeux étincelant elle parla sur le même ton à l'homme qui venait de prendre la parole.

- Il n'est pas question de moi ici Père, comment voulez-vous que j'accepte ce genre de discours? L'honneur de la famille est bien en mon sein et vous m'avez tant appris à le protégé, vous aussi bien que mon grand-père. Comment voulez-vous que je fonctionne maintenant, en tournant simplement le dos à ma grande-soeur? Vous connaissez l'amour que je porte à ma famille pourtant...

Les mots étaient ici profond de sens, Ciceron enfouis sa grande main droite entourant le bras de Korine qui était appuyée sur la table.

- Les familles sont portés à évolués et à changer quand même Korine. Des gens nous quittent, d'autre viennent nous rejoindre. Tu es seulement dans un état de changement que tu ne contrôle pas. Mais moi, je sais que tu es capable de t'adapter ma fille, tu là toujours fait et même si cette force qui est en toi semble vacillée, tu peux puiser dedans.

Père parlait t'il de cette malédiction familiale? Elle l'avait déjà entendue parlé auparavant de cette force qu'elle aurait en elle. Autant elle aurait pensé que Ciceron en marri ayant rejoint la famille n'était pas au courant, autant pouvait t'il l'être et souhaiter qu'elle ce perpétue? Après le discours qu'elle avait eu avec Fausta, Korine réalisa qu'elle ne connaissait rien de Cicéron et de son passé, sa famille effacée pour en prendre une autre. Voilà tout l'étendue de l'amour qu'il avait donc pour celle qu'il avait épousé s'abandonnant complètement au Valérius Sévérius.

La voie de Victoria retentis au bout de la table.

- Ne te laisse pas intimidé par les paroles du serpent, tu ne dois que faire un avec ton devoir Korine. Les Valérius Sévérius ont leur propre marque à porté et tu en es l'héritière qui saura la faire continuer. Je sais déjà quel choix discutable tu as pris pour la continuer. Tu devras changer ton point de vue et redressé la situation à ton retour à Alverton. Ma fille n'épousera pas un Kroise.

Edward Harris, un Kroise, mais aussi un homme qui était tombé profondément amoureux de la Koraine qu'elle était. Ils s'étaient repoussés l'un et l'autre, mais comme des aimants ils s'étaient retrouvés dans le tumulte d'Alverton. Elle n'en croyait pas un mot. Victoria venait d'ordonné à sa fille de quitté le Capitaine Harris qu'elle avait pris tant de temps à connaître et à apprécié, voir même aimer.

Après lui avoir enlever Servius en l'envoyant à Alverton, elle jetait ses crocs sur Edward. L'un après l'autre comme des proies. Mais Korine ne vacilla pas cette fois, elle répondue calmement à sa mère. Romulus étant venue porté sa truffe a ses cotés en support.

- Je sais très bien ce qu'il faut faire pour préservé notre héritage mère. Comme je l'ai promis à mon frère je vous le promet à tout les deux. Ayez confiance en lui comme il à confiance en moi.

Puis comme si silence malsain se continuait elle enchaina.

-Nous avons fait le tour de la question, de mon avenir aussi.  Je vais retourner dans ma chambre maintenant. Le bateau repart demain matin et je ne souhaite pas le manquer. Bonne soirée à vous deux.

Korine quitta sa place au bout de la table, Romulus sur les talons. Cicéron regarda sa femme pendant un long moment, puis croisa les bras.

- Ce n'est plus notre combat ma chère, notre famille elle doit évolué maintenant. Nous sommes rendu à un tournant dans notre vie, tout nos enfants ne sont plus en notre sein et il faudra l'accepté.



La jeune Koraine c'était assise devant son miroir. Elle avait l'aire si calme après cette discussion houleuse que cela pouvait en être déconcertant. Après s'être changée pour mettre sa robe de nuit, Korine ouvra ses affaires pour en sortir un sac bien ficelé. Tout ses gestes étaient bien calculée et fait avec précaution elle ouvrit le paquet sur sa commode.  Au fond, ce trouvait un tout petit œuf vert et bleu qu'elle pris beaucoup de soin à déplacé au creux de ses mains. L'aire sombre sur son visage, Korine trancha tellement avec son aire doux et innocent, c'était une femme déterminée et cruelle qui s'était transformée le temps de posé sur acte.


La dresseuse se glissa dans l'obscurité des passages, les long couloir si calme à cette heure de la nuit. Elle glissa l'œuf dans le panier de ruban sur la commode de sa mère, dans sa chambre déserte. Callé au fond du panier, elle mis ensuite une dague à ses cotés. Puis,  elle retourna se coucher avec tranquillité.


Le lendemain matin, Korine partie de la demeure Valérius Sévérius sans même attendre le petit déjeuner, pour le premier navire en direction d'Alverton questions de  continuer son histoire. Elle chanta doucement sur le chemin du retour un aire serein sur son visage. Son chapitre ici était terminé.  Ses mots envolés vers un être aimé quitta ces terres qui l'ai avait vu grandir, pour rejoindre leur avenir.

Quand j'ai voulu attisé le dilemme, car j'ai voulu que tu m'aimes.
Sans les autres voix qui s'élève autour, qui m'éveillent.
Je serais de celles qui allègent encore tes torts.
Sans les autres voix qui font le discours, pointes les vautours.
Je serais de celles qu'on accuse encore à tord, même quand on sentait clairement l'inconfort.
Si je pose ma voix, que je tente de faire comme ces reines. C'est pour être de celle qui soulève dès lors, les torts.
Si je pose ma voix, me fonds au discours, je rêve de beaux jours.
C'est pour être de celles qui refusent dès lors le sort, comme quand je sentais clairement l'inconfort
J'ai pris la porte, c'est que j'avais sûrement le choix
Si jamais, t'ignorais, j'espère maintenant que c'est compris
Que jamais, même de près, j'aurais  dû me trouver ici.

Plusieurs jours plus tard, Victoria en prenant soin de se coiffer un matin fût mordue par un minuscule serpent vert en mettant la main dans son panier de coiffure. Elle s'était coupée sur la dague cachée et en sentant l'odeur frais du sang, le serpent s'était jetée sur les doigts. Les jours suivant fût pénible et long pour la femme d'âge mure. Et malgré les soins et attentions, ou peut-être une mauvaise organisation. Victoria Valérius Sévérius mourra empoisonnée, souffrante et fiévreuse dans son lit.

Ce qui avait été laissé par l'héritière de la famille du Serpent était un doux baiser de la mort pour celle qui l'avait mis au monde. Cette esprit de rébellion c'étant concrétisé pour la benjamine. Elle n'écouterait pas l'ordre de sa mère, elle ne pardonna pas sa trahison. L'offrande à son dieu avait été fait et si le regard du loup se tourne vers la jeune koraine, c'était l'obéissance aux paroles de son père qui brillerait au grand jours. Le Centurion s'en était retourné à la guerre, ne laissant derrière lui des terres prête à la moisson.

Peut-être que le message ce perdra pour les frères et les sœurs de celle-ci. Servius lui sera informé par lettre de la mort pénible de sa mère. Le message ce rendra peut-être ou pas. Mais, la descendance en sera informé, les rites protégés. La force prospèrera pour les plus fort flirtant avec le chaos et un démence à l'aube naissante.

Korine avait rejoint son Kapitaine pour continuer sa vie, pour le meilleur et pour le pire