Karim Al Besoul, KersheMessages : 62
Date d'inscription : 26/06/2022
| | Une maison à l'écart de la ville | | Voilà pas longtemps qu'il avait acquis ça demeure en dehors des murs de la cité. Pourquoi cette maison en particulier, et bien tout simplement pour le calme.
Mais il avait fait également attention au bruit que lui-même pourrait produire avec ses expérimentations, sans oublier les odeurs diverses et variées qui pourraient émaner.
Son dévolu s'était fait sur une petite maison en torchis avec toit en ardoises.
Il avait appris de ses recherches pour son recueil que le torchis était réalisé avec la terre, chose qui doutait ne jamais manquer contrairement au bois ou à la pierre.
Quant au toit d'ardoise, celui-ci avait une meilleure tenue dans le temps, comparé au toit de bois ou de chaume qu'il faudrait changer plus régulièrement et donc plus de soucis à ce niveau-là.
L'intérieur semblait bien désert, un dépôt de poussière importante était en place depuis surement quelque année. Au vu de la pancarte du cartographe, celui-ci avait dû trouver un bureau plus près de la mer ou plus sécurisé en la cité.
Il avait bien évidement demandé plusieurs petits travaux minimes de la bâtisse. La première était de retirer une porte de devant et de mettre celle-ci à l'arrière, lui permettant de rentrer des deux côtés de la maison.
Le second travail avait été proposé par l'architecte lui-même, qui, au vu de la maison, avait tout simplement proposé un sous-sol. Hésitant, il s'était laissé aller à cette folie.
Quelques jours s'étaient passé après l'achat et la folie.
Il n'arrêtait pas de courir partout pour avoir de nouvelles observations intéressantes, mais également continuer son travail aux champs, tout en allant à l'université et passant voir chaque jour chez dame Icilia si elle n'avait pas besoin d'aide.
Soupirant, il se dit que c'était bien du temps perdu de courir entre chaque, surtout pour aller aux champs qui semblaient assez dangereux.
Mais que pouvait-il faire pour réduire le temps.
Il y avait, certes, la magie. Le professeur Eloise lui avait expliqué qu'il existait des moyens de se rendre quelque part par une porte... une porte ! Non non, c'était trop dangereux et puis il n'avait pas l'autorisation d'incanter.
Quel autre moyen avait-il ?
Pourquoi ne pas amener le champ à lui ? Il réduirait le chemin, il pourrait plus facilement s'en occuper et donc il pourrait surement augmenter le rendement.
Tout souriant, il sortit de sa maison et regarda tout autour, jugeant de l'espace qu'il avait.
- Pas là, trrop de passage. Ni l'a, avec l'eau, la terrre serrait gorrgé de trrrop d'eau. L'autrrre côté, il y a la forrêt.
Il ne lui restait qu'un seul endroit, le seul ou il pourrait mener à bien son projet, même si ce gros arbre le gênait dans un sens.
Il alla de nouveau se renseigner auprès des gens de la ferme, leur demandant des conseils.
Il avait même demandé à ce qu'ils viennent sous rémunération, mais ils n'avaient pas le temps à faire un nouveau jardin.
Soupirant, il acheta de nouveau outils en ville au bricoleur et retourna à sa maison.
Avant de commencer, on lui avait dit de délimiter la parcelle qu'il voulait au moyen de sable.
Une fois fait, il prit sa houe et commença doucement a essayé de retirer l'herbe qu'il y avait au-dessus de la terre pour y laisser celle-ci à nu.
Il ne pensait pas que ce travail était aussi fatiguant physiquement, mais aussi douloureux aux mains.
Prenant une pause, il voulut jeter un œil à son avancement et fut vite déçus voyant qu'il n'avait réussi à retirer même pas un mètre carré.
Il passa sa journée à retirer l'herbe du terrain, alternant entre le travail et les pauses. Pauses qui n'étaient autres que s'hydrater, se reposé, ajuster ses pansements aux mains et injurier n'importe quoi à l'alentour.
Fatiguer après une dur journée, il ne prit pas la peine de faire quoi que ce soit d'autre que de rentrer chez lui en soupirant et de s'allonger à terre pour dormir un peu.
Le lendemain, alors qu'il avait fait pour la première fois de sa vie la grâce matinée, il se réveilla avec des fortes douleurs aux mains.
Grommelant, il déroula ses bandages et regarda chacune de ses mains rouges. Soupirant, il se redressa et alla voir son futur jardin, prenant machinalement sa houe.
Il ne comprit pas tout de suite ce qui arrivait, à moitié réveillé, il alla se placer où la vieille, il avait laissé son travail. Alors qu'il s'approcha, son pied se prit dans l'autre et il trébucha tête la première dans la terre.
Maudissant l'imbécile de lui avoir fait un croche-pied, il se redressa sur ses fesses en plein milieu d'une terre retourner.
C'est là que le déclic se fit. Regardant de droit à gauche, il ne put qu'émettre un cri de bonheur face à son jardin retourner. Même l'arbre et sa souche étaient enlevés. Mais qui avait bien pu l'aider à faire son jardin ?
Recherchant un indice, ses yeux se posa sur un parchemin coincer entre deux pierres sur le rebord du jardin.
Lisant doucement, il fut surpris de constater que les fermiers à l'ouest d'Alverton était venu l'aider pendant la nuit.
Seul bémol, ils n'avaient pas fait ça pour rien, ils demandaient qu'en échange, il aille les aider au moment des récoltes.
Cela lui importait que très peu, il était bien meilleur à la récolte ou au semis qu'au retournement de la terre.
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