Bonjour ma chère Fausta,

Vous aviez en effet bien raison, c'était mon erreur! Ceci m'a bien fait rire. Une erreur d'innatention, ma foi, très drole. C'est en effet le risque de faire ce genre d'erreurs lorsqu'on a la tête ailleurs. Votre frère me manque et je suis débordé de travail. Bref, j'ai donc corrigé le nom, pour mettre le nom de la bonne fête. Voici la recette de la concoction. En joignant la concoction à l'eau du taureau, elle le rendra plus vigoureux, comme demander.

Je viendrai vous la porter sous peu.

Au plaisir de vous voir et de boire un petit kraken noir en votre compagnie,
Adria

 Ma chère Adria,

ne vous en faites point, je comprend tout à fait que vous ayez la tête ailleurs. L'important c'est que j'avais compris de quoi il s'agissait. Si cette concoction est aussi vigoureuse que vous le prétendez, j'ose croire qu'il va satisfaire sans doute Seras au niveau de son appareil. Reste que l'important c'est qui soit présentable devant les Dieux, j'ai toute confiance en ce que vous m'avez concocter.

Goûtez à un petit kraken noir? C'est du rhum n'est-ce pas? Si vous réussissez à m'en faire boire, cela sera un exploit.


Fausta  

Bonjour chère Fausta;

Je vous écris en cette journée pluvieuse pour vous donner des nouvelles de la mixture pour Quinquatrus. Elle est fin prête, après plusieurs jours de bouillonnage et d'ajout d'ingrédient, j'ai l'honneur de vous annoncer qu'elle est dans sa forme optimale. Comme mon horaire se trouve très charger cette semaine, entre les cours à l'Université, la pile de devoirs à corriger et mes analyses en cours, j'ai peur que je sois prise dans mon laboratoire jours et -parfois- nuits.

Je vous ai donc laissé la fiole contenant la mixture dans le coffre de requêtes au sein du dortoir, au deuxième étage, de l'université. Elle se trouve dans le coffre identifié "requêtes". Il ne faudra que vous trouver un bac d'eau pour pouvoir joindre la concoction à l'eau que boira le taureau. Les menuisiers ou les bricoleurs peuvent vous en fournir un.

Au plaisir d'avoir de vos nouvelles,
Adria

Chère Adria,

merci de tout coeur. Je vous souhaite, malgré toutes vos responsabilités et obligations, de vous reposer.


Que les cinq vous protègent,


Fausta

Ma chère Adria,


sachez que le sacrifice s'est très bien passé, j'ai déposé les fioles dans le même coffre que votre tonique qui a su si bien faire son effet sur le taureau.  Il a été digne des Dieux! À présent le deuxième acte du Quinquatrus peut commencer, nous attendons votre concoction pour la purification de la légion qui sera dans deux lunes (vendredi le 12 août)

Que les cinq vous guident,



Fausta

Chère Fausta,

Merci beaucoup, je descendrai du laboratoire sous peu pour récuperer le sang et vous faire la concoction. Vous auriez pu monter pour discuter, cela m'aurait fait un grand plaisir. Je suis toujours à mon bureau au laboratoire, j'ai d'importantes expériences que je n'ai pu quitter durant les derniers jours. La concotion sera prête pour la journée de la lune noire (le 12). Prenez soins de vous ma chère amie,

Vive l'empire et la santé!
Adria

Mes salutations, chère Adria,


je suis désolée de n'être pas venu vous voir après le sacrifice, ma robe était imbibée de sang du taureau, je n'étais pas présentable.  Sachez que je viens tout à l'heure chercher la concoction pour la suite de la Cérémonie du Quinquatrus. J'espère que le tout sera prêt comme vous me l'avez confirmé.

Merci, ma chère amie

Gloire à l'Empire et prenez soins de vous également,

Fausta  

Lettré Fausta,

Comme promis, en cette journée de la lune noire,
la concoction est maintenant prête, elle se trouve dans le même coffre. La mixture à bouilli à feu doux pendant des heures et un elexir de force et de courage y a été rajouté en grand dose.

Vive l'empire et la santé!

Archmagister Corvalius,


je vous en remercie. J'irai la chercher la journée même.


Que les Cinq vous gardent,


Flamine et lettrée,

Adria,


cette fois je ne vous écris pas d'une lettrée à sa Archmagister, mais comme une soeur à une soeur. Sachez que  nous avons livré une bataille féroce hier soir, ayant combattu contre des créatures étranges et gigantesques. L'une d'elle a défiguré Servius et j'ai insisté pour qu'il aille à l'hôpital.

Or, je l'ai attendu là-bas, afin de m'assurer qu'il reçoit des soins appropriés, la blessure était très grave. Une de vos employées m'a désigné un lit, mais m'a laissé avec lui, sans autre initiative de sa part. Je lui avais pourtant informé que le Décurion avec besoin de soins.

Vu l'urgence de la situation, j'ai  tenté de le soigner le mieux que j'ai pu, afin que la blessure n'empire pas, car malheureusement nous avons été laissé à nous-même à notre arrivée. J'espère cependant qu'il va recevoir des soins plus appropriés dans les jours à venir. Je ne suis pas guérisseuse, moi-même j'aurai eu besoin de me faire soigner. Les guerriers présents se sont soignés mutuellement faute d'aide du personnel.

Or, il n'y a rien de plus terrible pour une grande soeur que de voir son petit frère aussi mal en point, mais je ne peux imaginé votre inquiétude quand vous recevrez cette missive. Servius  demeure un roc, mais je sais que votre présence sera une grande source de réconfort.

Prenez soin de lui,

Seul votre amour pour lui compte vraiment,


Fausta

Lettré Fausta,

Je suis présentement à l'hospice avec Servius, votre lettre arrive trop tard. C'est un de mes employés qui est venue me chercher hier dans la soirée. Vous avez bien fait d'insister pour qu'il se rende à l'hospice, votre erreur était de penser que vous pouviez administrer des soins autres que les soins d'urgence qui demande de simples bandages.

Le simple fait que vous avez tenté de recoudre une plaie de cette proportion me laisse sans mots. Je comprends que vous avez voulu bien faire et pour cela, je vous en suis reconnaissante car c'est l'intention qui compte, mais vous avez défiguré votre frère. Le savoir vous manque crucialement en compétence de soins et j'ai le malheur de vous dire qu'il aurait été mieu pour votre frère si vous aviez attendu des professionnels. N'importe qui avec la moindre connaissance médicale sait qu'en cas de situation urgente ainsi, le plus important est d'arrêter le saignement en appliquant des bandages serrés, voilà tout ce que vous, Fausta, aurait dû faire hier si vous n'aviez pas voulu le défigurer. N'importe qui en Alverton dans un tel situation peut et devrait appliquer des bandage serrer pour arrêter l'hémoragie. Une fois que le saignement est arrêté, il est là le temps de recoudre un patient, par un professionel, car sa vie, ultimement n'est plus en danger, il ne perd plus de sang. De plus comme il est impossible de suturer quand le sang saigne à flot, la seule chose à vraiment faire c'est les premiers soins pour sauver quelqu'un et cela s'arrête a appliquer des bandages.

Le personnel soignant de cet hospice est compétent, que vous le pensiez ou non. Je les ai tous passé en entrevue personnellement avant de leur offrir leur poste. Ne pas attendre une personne compétente dans une situation comme celle d'hier me laisse croire que vous n'avez pas foie dans les employés de cet établissement, mais même si tel était le cas, vous n'avez, en aucun droit le droit de prodiguer des soins en ses murs.

Après des combats comme hier, il est normal dans un hospice d'attendre légèrement après le personnelle soignant. Si les gardes malades ne sont pas venu voir Servius tout de suite c'est que lors de leur triage initiale, ils ont jugé que sa vie n'était pas en danger de mort iminente et que les soins pouvaient attendre. D'autres plus mal en point que lui se faisait voir par les garde malade à ce moment là, ce qui est tout à fait normal après une attaque comme celle que Servius à décrit en plus des patients qui étaient déjà présent. Vous imaginer la surprise des gardes malades, et la mienne quand est venu le tour de voir Servius et qu'il était.... dans l'état ou il etait hier après votre passage, de plus enduit d'une substance qui n'avait pas de propriété desinfectante, celle décrite par Servius.  

Ceci étant dit, j'espère que vous comprenez que recoudre un patient dans une urgence d'hospice sans avoir aucun savoir ni en médecine ni en alchimie c'est comme si je rentrais dans le temple et que je mettais la toge d'Icilia et me faisait passer pour l'augure ou l'uniforme de Marcus et me faisait passer pour un centurion, et commençait à donner des ordres. je me répète en disant que je comprends vos motivations mais cela explique le geste mais ne le justifie pas.

Je vous informe donc, en espérant vous rassurer qu'Oliana est passé pour recoudre au complet et désinfecter correctement le visage de votre frère. N'ayant moi-même aucune connaissance en frais de point de suture, j'ai demandé à Oliana de le faire, pour m'assurer d'un travail bien fait.

Votre frère est en rétablissement.
Si un jour, vous avez besoin de sois, allez voir mon comis d'inscription à l'hospice, un jeune homme aux yeux vif, les gardes malades sauront vous soigner.

Archmagister Corvalius,

j'assume le fait, comme je l'ai mentionné, je ne suis pas guérisseuse. La prochaine fois, je tâcherai d'attendre qu'un professionnel, même si la blessure est très grave, nécessitant des soins urgents.

Je le répète,  mon frère était très mal en point, sa blessure ouverte, saignait abondamment, un bandage n'aurait pas suffit, il fallait opéré de toute urgence des points de sutures. C'est l'absence d'un professionnel qui était injustifié. Or,  je n'ai pas défiguré mon frère, un monstre l'a défiguré.  Si j'avais pu me jeter devant, j'aurai pris le coup à sa place.

Pour ce qui est de la pommade l'ail, le miel et le thym sont trois ingrédients antiseptiques des plus efficaces. Cela empêche le pu et aide mieux à cicatriser. J'ai peu de connaissances en médecine, certes, reste que je n'aurai pas appliqué cette pommade temporaire si je savais que cela n'aiderait pas Servius en attendant que quelqu'un daigne s'occuper de lui.

 Or, un bandage n'aurait pas suffit pour arrêter le saignement, l'hémorragie était trop importante. J'ai donc réagit en était de cause, votre personnel aurait dû réagir vu la situation.  J'espère que vous pourvoirez à ce manque, nous étions beaucoup de combattants à attendre leurs soins. Ceci n'est pas normal.

 Cependant, loin de moi de vouloir prendre la place de votre personnel, j'ai cependant réagis comme toute personne l'aurait fait au moment présent, surtout qu'il s'agissait de mon frère. Je suis soulagée qu'Oliana a finalement prit le temps de mieux recoudre la plaie. La blessure nécessitait un miracle chirurgicale, sachez- le.

 Je suis convaincue que dorénavant les soins seront biens prodigués sous votre vigilante  supervision.


Qu'ils vous gardent,

Flamine et Lettrée,

Lettré Fausta,

Votre arrogance m'épate, vous dites n'avoir aucune compétence médical, mais par la suite vous clamé que mon personnel aurait du faire quelque chose? Au risque de me repeter, un premier triage à été fait et que quelqu'un serait venu voir Servius en temps et lieu, mais vous avez agi sous le coup de l'émotion et le résultat sera dans son visage pour toujours. Je commprends que pour quelqu'un qui ne travaille pas dans un hôspice, la différence entre une blessure mortel et une blessure qui peut attendre quelque minutes qu'un professionel se libère est deux choses bien différente malgré qu'impressionante toute les deux.

Par ailleurs, si la blessure avait été suturé par un garde malade, il n'en aurait pas garder une si grand cicatrice, donc oui, vous avez aidé à le défigurer, que vous le voulez ou non. Si vous vouliez évitez de tel accusation, vous aruiez du y penser avant de prendre la place d'un de nos medecin de garde.

Pour ce qui est de votre pomade, je vous donne raison, lorsque l'on est dans la nature au milieu de nul part et que nous n'avons pas acces à des soins de qualité. Ce qui n'est pas le cas dans un hospice. Je crois même que votre frère vous la dument mentionné.

Pour ce qui est "du manque" dont vous parlez avec tant d'arrogance dans votre missive, je tiens a vous rassurer que tout mes employés étaient a leur poste hier pret a soigner les malade. Je suis navré que vous n'avez pas reconnu tout les soigneurs présent, les unifromes sont encore en création, donc ils n'ont pas l'habit de l'hospice, mais j'ai vérifié la liste d'employé et ils étaient tous au rendez-vous.

je tâcherai de finir la confection des uniforme pour les gens du publique, comme vous, qui ont peine à reconnaitre le personnel de l'hospice.

Je suis trés occupé aujourd'hui entre Servius, le laboratoire et l'hospice. Je ne répondrai plus à ce genre de missive qui blâme un si bel établissement qui à toujours été présent pour tout les habitants d'Alverton. Je glisserais un mot sur votre attitude à votre frère.

Respectable Archimagister Corvalius,

l'être humain est ainsi fait qu'il a besoin de trouver un coupable à sa souffrance et sa colère. Or, tant de disputes, de tragédies et d'accidents sont occasionnés par nombreux éléments en chaînes, fait de fautes, de mauvais choix et d'imprévus, causés non par un seul individu, mais bien plusieurs.  Ce qui a été fait fut fait. Que cela soit l'attaque du monstre, celle de Servius épuisé qui a continué malgré tout  à se battre avec courage, la mienne qui, malgré mon inexpérience s'est sentie obligée de recoudre à la demande du blessé vu qu'il ne fut pas priorisé,  donc le premier triage fut mal géré.    Bien  des coupables  reliés à ce drame familiale qui ma foi nous relie tous. Chacun nous avons notre part de responsabilités. Pour ma part, je l'assume entièrement et je n'ai aucunement besoin de vous rabaissez pour me donner raison. Malgré tout, je remercie les Dieux que Servius est survécu à ce combat, mieux vaut une balafre que la vie.

Or, si vous avez perçu de l'arrogance dans mes propos, sachez que c'était seulement un avis propre à la vérité. Heureusement, les témoins présent pourront confirmer que je n'ai laissé en aucun cas transparaître mes émotions durant cette soirée éprouvante. Au contraire, je fus très calme et j'ai réagis selon ma bonne conscience. Chose que je ne regretterai jamais.

Je vous pardonne de m'accuser aussi durement, sans le moindre égard à ce que j'ai pu ressentir, bien que je n'ai rien laissé paraitre, devant l'état de mon frère. Surtout que vous n'êtes pas la seule dans cette situation, à aimer mon frère et à s'inquiéter pour  lui. En toute vérité, on ne peut reproché d'avoir voulu aidé son prochain au meilleur de ses capacités. La vérité est qu'il serait demeuré tout de même défigurer à vie. Reste que vous m'avez confirmé qu'il a été recousu par la main plus experte de votre aide-soignante, donc la blessure, ne pouvant s'allongée, demeure plus fine qu'auparavant. C'est tout ce qui compte en vérité.

Sachez que votre projet d'hôpital, Archimagister est un projet admirable, digne de la femme intelligente, compatissante et douce que j'ai cru percevoir  lors de nos précédentes rencontres.  Ne croyez pas que je n'ai rien remarqué de votre changement d'attitude à mon égard, froid et formelle. Je doute que cela soit dû à votre nouveau titre, car un jour, vous m'avez confié que cela ne vous changerai jamais.

Alors, qu'est-ce qui c'est donc passé? Est-ce la confidence de mon frère concernant la malédiction qui vous a changé aussi drastiquement à mon égard?


Touchez en mot à mon frère, je le connais mieux que quiconque. Il me tarde de lui parler et de régler ce qui vous désappointe me concernant.  

Bien à vous,

HRP:

Spoiler:

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