Une nuit agitée venait d’être passée dans cette taverne légèrement miteuse, du moins celle qui est la plus respectueuse dans ce port de l’empire. Nombreux marins y terminaient leur journée ou leur périple après de long jour voir de longue semaine. Sans parler des soldats qui se croient le nombril du monde ou les habitués qui semblent avoir leur empreinte de fesse façonner dans le bois du tabouret.

Brasidas les yeux fixés sur le comptoir devant lui, pensif a ce demander ce qu’il faisait encore dans ce trou à rat. Il avait quitté sa terre patrie avec une promesse de liberté et d’aventure, mais au lieux se retrouve à servir des alcoolique et préparer des repas a des gens qui en on rien a faire de son talent. Malgré que Irios le propriétaire aimait bien sa capacité à mettre les nuisibles hors de l’établissement.

L’homme assis devant lui à moitié bourrer, le bock de bière presque vide. regarda Brasidas
- Hey! Tu m’en vide un autre? , Hey tu m’entens?, BRASIDAS.
Ce qui le fit sortir de ses pensées. Soupira un bon coup. Tourna son regard bleu comme la mer sombre dont le côté gauche avait été balafré pendant un soir vers l’homme légèrement énervé. Pris le bock de bière et lui remplis à en faire déborder et la dépose devant l’homme.
- Aris, tu n'as rien de mieux à faire ce matin que de kontinuer à boire, tu la fais toute la nuit sans dire un mot à personne.
Aris le regarda,
- Tu sais j’ai mes raisons et quand je voudrai ton avis je te le demanderai.

Irios non loin de Brasidas, déposa une main ferme sur son épaule
- Je te paie pour servir les clients pas pour leur dire quoi faire. et se tourna pour retourner à sa tâche.
- Si tu me retouches sans que je te donne l'autorisation, je te koupe la main. affichant un air sérieux vers Irios.
Celui-ci s’arrêta et se retourna pour faire face à Brasidas.
- Tu devrais pas trop faire le malin, je t'ai laissé une chance en te prenant ici. les autres établissements ne veulent plus de toi, et tu sais pourquoi. Ta réputation ne te donne pas d’éloge et ta cicatrice va dans ce sens. Alors si tu veux pas te ramasser à la rue, respecte les clients et arrête de faire des menaces. Tu as de la chance que j’apprécie ton travail. Brasidas serra le poing et prit une bonne respiration.

Un moment plus tard, deux hommes qui semblaient être des marins de l’empire entraient par l'entrée principal. Les deux hommes prirent place au comptoir a quelque banc de Aris.
- Que puis-je vous servir messieurs? Demande Brasidas feintant un sourire joyeux.
- On va prendre deux bières et un repas.
Il leur prépare un repas qui remplit la pièce d’un effluve d’odeur. leur servis et ils commencent à déguster le contenu du bol.

Aris regarda Brasidas leur servir le repas forçant un sourire.
- Brasidas, je ne me souviens pas t’avoir déjà vue heureux ou sourire sincèrement. Tu devrais te trouver une femme, si ta l’intention de resté ici, ca serait bien pour toi.
- La femme qui me rendra heureux n’existe surement pas ou n’est pas de ce monde.
- t’exagère la non?, la ville est grande et les lieux sont nombreux. tu n’es peut-être simplement pas au bon endroit.
- Tu as sûrement raison, je ne krois pas que je vais rester ici enkore longtemps. Mais que veux tu que j’y fasse, je n’ai pas d’argent.
- Hey! C'est pas mauvais du tout ton truc, le capitaine cherche justement un homme pour faire les repas, ont doit partir très bientôt. Une armada de l’empire va faire route vers Alverton.
Concentré sur la discussion avec Aris et coupant de la viande avec son gros hachoir, ne répondit pas immédiatement à l'homme lui ayant parlé de l’opportunité.
- Le balafré, mon ami ta parler et apporte moi une autre pinte pendant que tu y es. Dit l’autre marin
Brasidas arrêta net son élancer, tourna un regard noir vers l’homme. Se leva légèrement pour ne plus être en position penchée. Se déplaça vers l’homme plongeant son regard dans celui de l’homme lui ayant manqué de respect.
- Komment est-ce que tu m’a appelé? Dégageant une énergie très peu rassurante, pointant le bout du hachoir presque sous le nez de l’homme.
- heu me heu Ba…Ba. Bafouillant.
Irios sachant où cela allait mener.
- Tu vas encore m’apporter du trouble Brasidas je t'ai prévenue tout à l'heure. Tu ne sais pas te retenir et je commence à être au bout du rouleau. Quitte et ne revient plus. Attrapant le bras tenant le hachoir.
Brasidas attrapa les doigts de Irios, dans un mouvement alla plaquer le dos de la main sur le comptoir et d’un mouvement vif trancha les doigts a la jonction entre ceux-ci et le haut de la paume. Irios tomba par terre, criant de douleur, le sang giclant partout. Brasidas lâcha les quatre doigts restés sur le comptoir. Sous le regard surpris, complètement figé et bouche-bé des trois clients.
- Je t’avais pourtant dit de ne pas me toucher. Vers Irios, Porta ensuite son regard vers l’homme avec la proposition. - Quel quai le navire dont tu me parles? Le regard fixant les doigts sur le comptoir, la bouche grande ouverte, une cuillère pleine à mis chemin vers la bouche - Quai cinq. D'une voix étouffer

Brasidas quitta l’établissement comme si rien ne s'était produit. Ont pouvait toujours entendre les cris même de dehors, d’Irios en train de souffrir le martyr. Il fit route vers les quais. Se fit engager pour la traverser sur le dit navire et route vers Alverton. La traversée fut périlleuse dû à une énorme tempête. À ce moment tous les hommes sont requis sur le pont et Brasidas en bon Kroise avait les connaissances pour aider les hommes. Il a même pu apercevoir un navire qui tentait de les suivre plus loin malgré que le navire sur lequel il était embarqué, était celui de queue. Était-ce un navire en retard, un commerçant, un navire pirate? Il n'aura probablement jamais la réponse car le navire a été perdu de vue. Il fut le dernier navire amarré et mettre pied à terre. Son regard scrutait le nouveau lieux s’imaginant déjà ce qu’il pouvait bien y faire.

Plusieurs années plus tôt.

La bataille n’a même pas encore commencé que ce lieux pue déjà la mort, Cuillère à la main brassant le repas des compagnons à mes côtés, nous étions 4 tente une à côté de l’autre et bien sur, on m'a rapidement désigner sur la corvée du repas. Je regardais chacun d’entre eux tour à tour les écoutants racontant leur histoire, leur blague et leur mésaventure, bon dieux qu’ils sont bon dans la dernière catégorie. Mais chacun sait que c’est seulement un moyen de cacher la nervosité grandissante sachant que l’ennemi est très proche, on peut même presque les entendre établir leur camp de l'autre côté de la colline. Bien sûr on ne nous tient pas dans la confidence à savoir si la vigie à repérer les troupes ennemies. A ma gauche Titius mon compagnon de rang et même mon seul ami si je peux dire buvait sa pinte avec un bol dans son autre main presque tendu vers le chaudron impatient d’avoir sa part.

- Tu me semble un peu impatient, tu seras le premier à être servi, je te le promet. Ricanant.
- Écoute Brasidas, tes repas sont les meilleurs, je ne sais pas qui t'a appris à cuisiner mais dieux que je remercie cette personne. Car ceci peut être mon dernier repas, alors je suis content que ça soit le tien.
- Ne soit pas si négatif, tu rentrera retrouver ta femme et ta fille. je vais m’en assurer et pour l’autre interrogation ca va resté un secret, tu a simplement a mettre ca sur le compte d’un talent inné.
- Tu es toujours pas bavard sur ton passé. Cela fait quelque année que je te connais et pourtant tout ce que je sais, c’est que tu es seul et que tu sais te battre. Dit-il en rigolant.

Je me contentais de lui jeter une mimique et commença à le servir et faire de même pour les autres soldats autour du feu de camp. Je dévorais mon bol et allais me coucher car demain j’allais avoir besoin de toute l’énergie disponible. Mais le stress de la bataille à venir me tena réveiller une bonne partie de la nuit.

Le lendemain matin, l'alarme de déploiement retentit dans le camp. Moi et Titius nous nous sommes équipés à vive allure. Nous avons couru vers les troupes en train de prendre formation. On a pu voir les premières lignes ennemies apparaître sur le haut de la colline. Elle n'était pas très élevée et l’inclinaison facilement praticable. Nous savions que de courir en descendant ne serait pas difficile pour l’ennemi, mais la stratégie était simple. La première ligne avec de gros boucliers était prête à recevoir le choc. La seconde elle accroupie derrière la première attendait l’opportunité de déployer le piège. Les troisième et quatrième prêtent à combattre tout ce qui passerait les deux premières. Les deux dernières dont je faisais partie arc en main, épée à la ceinture, un carquois tenant debout à mes pieds à l'aide d’un pieux attendant les ordres de tir. Plus les minutes passaient et plus mon coeur battait à vive allure, La sueur qui coulait le long de mon visage à en irriter mes yeux. Le silence était pesant, on pouvait entendre les cliquetis un peu partout, presque même son voisin respiré fort dû à la nervosité.

L’ennemie devant fut le premier à briser le calme. ils dévalent la colline à toute allure. La première salve de flèches fut tirée par notre côté. Quelque hommes toucher tombèrent et fut la deuxième salve et la troisième à quelque mètre le deuxième rang prirent les lances dissimulé dans l’herbe haute, l’ennemie dans leur élan n'eut d'autre choix que de ce choir sur les lances. Les cris de douleur, colère, encouragement et de frénésie parcourent tout la ligne de front. Je tira une bonne dizaine de flèche avant d’en être à laisser tomber mon arc et de dégainer mon épée.

Le combat faisait rage plus mes victimes tombaient, plus je sentais mes bras s'épuiser. À vérifier presque chaque fois si j’étais blessé par crainte que mon corps, déjà trop endolori
arrivait même plus à m'indiquer que j’ai été touchée. Je venais de trancher la gorge de l’ennemi devant moi après avoir d’une parade, esquivé le coup de celui-ci. J’ai tourné la tête vers Titius pour voir où il en était de son côté. Lui aussi affaiblie par la longévité de la bataille commence a perdre l'avantage sur son adversaire. Ne voulant pas perdre le seul ami que j’avais, j'ai empoigné un javelin planté sur le corps proche de moi et le tira sur son adversaire qui l'atteint à la cuisse laissant, le délai suffisant pour que Titius lui plante son épée sous le plastron. Sourire au lèvre, je sentais venir une chaleur dans ma poitrine, qui peu à peu se transformait en douleur et la douleur en supplice. Mon regard toujours rivé sur Titius, me regarda d’un air déboussolé. Je baissa mon regard pour y voir une pointe de lance dépassée de mon flanc, j’avais offert une ouverture à un ennemi qui par opportunisme avait pris avantage de mon geste. Je senti la lance reprendre le chemin qu’elle avait emprunté quelque seconde auparavant. Ma vision se troubla, mon cœur se débattait et épuisé je me suis écroulé.

Je me suis réveillé plusieurs jours après. J’ai appris que Titus avait rejoint sa famille. Une semaine de repos afin de laisser le tout guérir. on me releva de mon obligation et pointa la porte. Mes capacités physiques s’en étaient retrouvées diminuées et sur un champ de bataille que tu sois cuistot ou forgeron tu dois savoir te battre et être en capacité de le faire.

Je pris donc les quelques trucs en ma possession, et fini par trouver travaille sur un navire qui me mena a quelque années de folle traversé et d’histoires.