Fausta

Je t'écris cette lettre, cette ultime lettre pour te parvenir des nouvelles familiales.
Père et mère on eu vent de tes agissements en Alverton, de ta décadence, de tes soirées nocturnes en compagnie de moultes hommes. Certes, ils étaient dégoutés, mais d'apprendre que tu t'es rabaissée a t'offrir a un Patre sans importance, un décadent qui symbolise tout ce que l'empire ne doit jamais devenir, dans l'espoir d'avoir un titre et de finalement ÉCHOUÉ lamentablement devant des kroises? Tu n'imagine pas a quel points ils étaient furieux.

Ils considèrent que tu as apporté la honte sur notre famille et que j'avais la charge de décider, étant le seul a Alverton assez vieux pour juger de ta valeur.

Tu es l'ainée de la famille en Alverton, Fausta. Tu représente la famille, le nom et le mérite de tous nos ancêtres qui ont vaillament sacrifié leur or, leur sang et leur sueur au fil des centenaires pour que le nom Valérius Sévérius représente quelque chose.

Désormais, a Alverton, il est devenu le surnom d'une maladie qui donne des boutons sur la bite. Tu imagine ma honte en apprennant cela?

Pour ma part, je pensais que tu m'aiderais a tenir notre corruption loin de moi, tu étais la seule qui ne m'avais jamais abusé, que ce soit de tes mains, ou en paroles. Ma préferée. Puis tu as fait comme tous les autres et tu m'a corrompu, m'a fait succomber a la malédiction qui nous ronge les veines. Je ne suis plus qu'une coque vide, un corps errant sans but ni âme, seulement accablé par le fardeau de mes choix.

Tu étais l'ainée, tu étais censée me protegé, de moi-même si il le faut, pas me faire sombrer avec toi dans cette déchéance de plaisir et de sensation qui ne résulte en un seul venin destructeur d'âme.

Alors j'ai dit a père et a mère de te bannir a tout jamais de la famille. Tu ne sera plus une Valérius Sévérius tant et aussi longtemps que tes preuves ne seront pas faite aux yeux de nos parents. Quand a moi, je n'attend plus qu'une mort sur le champ de bataille pour me laver de mes fautes dans mon sang versé au sol. Il ne me reste plus que cela.

Que Seras te mord et que Gréald te pisse au visage, Fausta, tu aura été ma malédiction qui m'amena a ma perte au final.

Servius,


j'ignore où tu es présentement, ni si tu as survécu. Tous tes mots m'ont brisé le coeur, tout comme ce bannissement dont tu es l'auteur. Tu as toujours eu le don de rejeter tes malheurs sur les épaules des autres. Il est vrai je fus l'aînée c'est pourquoi je suis assez solide pour supporter le poids dont tu m'accable.

Le nom des Valérius Sévérius n'est point salit dans la boue. Il brille comme jamais grâce à notre petite  soeur qui est rendue Équite  et Professeur. Or,  ce n'est pas à cause que j'ai perdu une bataille, que j'ai perdu nécessairement la guerre. Tu étais le premier à encourager cette liaison, car cela aurait servit à notre famille. Certes, j'ai échoué, mais tu es en parti responsable. Je t'avais écrit pour te demander de l'aide, jamais tu ne m'as répondu. Hanaë Tryss fut seulement mieux entourée que moi et elle a prouvé que les Kroises sont bien plus solidaires que notre famille qui ont tant d'attentes, si difficile à satisfaire.  Tu sais autant que moi que je n'aurai pas été capable seule d'offrir une dote aussi considérable.

À présent, tu es allé dire à nos parents que j'ai échoué. À présent, ils me renient, moi qui a tant supporter à cause d'eux. Eh bien, tu sais quoi?  C'est moi qui renie le nom des Valérius Sévérius. Un nom peu glorieux en vérité, maudit, infâme, faible, fait d'individus hypocrites qui n'assument pas leurs actes et culpabilisent. Korine est l'exception à la règle, elle tient d'Hector, notre grand père. 

Laisse-moi te rappeler ta dernière missive, toi, mon frère qui se sent corrompus par ma conduite et qui était sensée te protéger. Voici tes mots: 

Ma douce soeur,

Le regret est le mot que les lâches incapable d'assumer leurs actes utilisent. Je ne connais pas le regret. Si ce monde fut différent tu aurais été ma femme et ma maitresse. Mais ce monde ne me permet que d'en avoir un des deux, et je songe déjà proprement a renouveler ce moment de passion brute et puissant a tes cotés. Je pense a toi a chacun de mes souffles.


En vérité, tu l'assumais bien plus que je l'assumais moi-même.  Dès que nous avons vécu ce moment, je me suis sentie profondément coupable, mais pas toi. À présent, je prie les Dieux pour que dans cette vie ou dans une autre, tu puisse enfin assumer tes actes, cesser de mentir à tous. Ne te sentir aucunement coupable, ainsi tu seras en paix.

Sache aussi une chose: j'ai réussi. J'ai réussi à délivrer les descendants des Valérius Sévérius par la seule chose qu'aucun des membres de notre famille  depuis des générations ont eu le courage d'accomplir: le sacrifice. Seras a entendu mon appel, car oui, Servius Valérius Sévérius, qu'importe ce que tu pense de moi, j'ai su me faire entendre des Dieux à de nombreuses reprises.

Ils m'ont entendu. Que les membres de cette famille soient pourris, mais que leurs enfants soient pures. Ainsi la malédiction est brisée, je pars donc en paix de cette famille pour qui j'ai tout sacrifié. 


Je t'ai aimé. Non pas comme une amante, ni comme une épouse interdite, mais ta demie soeur que je fus.  


Adieu

 

À Cicéron  Valérius Sévérius,

ainsi  vous m'avez banni? Cela ne me surprend guère de vous. Il n'y a pas chaque jour que j'ai subi le coup du fouet. Il n'y a pas chaque jour que j'ai subi votre insatisfaction. Qu'importe mes efforts, ce n'était jamais suffisant. Reste que je sais la vérité maintenant, je sais la véritable raison pourquoi   vous me maltraitez et me haïssez à ce point depuis ma naissance. Car je n'étais pas votre enfant. Vous m'avez condamner comme dépravée, mais Cicéron, votre épouse l'était bien plus que moi avant votre mariage.  

Je ne suis pas votre fille, Cicéron. Je suis la fille du Centurion Agustus Victorius, mort au combat juste avant que ma mère accepte enfin de vous épouser.  Je porte à cause d'elle le venin, mais mon courage, mon intelligence, ma bonté, ne tient pas de vous. 


Je vous renie cent fois, milles fois. Je crache sur votre nom infâme. Je ne compte ne plus jamais vous revoir. 

Adieu 

Merci à toi: