-L'important dans une guerre, ce n'est pas de mourir pour son empire messieurs, c'est de faire mourir tous ceux en face de toi pour le leur. - Oswalius Valerius Severius, Centurion


Quand j'étais plus jeune, une Karge m'avais réprimandée en me voyant habillé comme un centurion, partant pour la guerre. Elle disait, que la guerre, ne nourrie que la guerre. Nous l'avions moqué a l'époque, moi et mes frères. Aujourd'hui, je commence a voir la lumière derrière ses propos.

5e jour  de l'expédition de la F.E.S.A

Les hommes sont tous prêts au combat, déjà, nous faisons de magnifiques succès derrière les lignes ennemies. J'utiliserais la stratégie d'un célèbre chef Kalois qui aura été une des plus grandes menace contre l'empire Korain. Je ne me souviens plus du nom, mais ses propos, étaient fort simples : Si tes adversaires te craignent au point d'en pisser dans leurs guêtres, alors tu pourra éviter beaucoup de morts de ton bord. La guerre est avant tout gagnée par l'esprit, ensuite par l'intellect et finalement, le glaive.

Alors je m'organiserais pour que mes hommes et moi deviennent une véritable terreur derrière les lignes adverses, ils le savent déjà, aucun prisonnier, aucune torture ou horreur offerte aux peaux jaunes ne seront proscrites. L'idée est d'insuffler ce vent de cauchemar dans l'esprit de ses sauvages qui osent venir marcher sur notre terre sainte

Je dois admettre aussi l'idée de pouvoir enfin relâcher la bête en moi, le venin qui bouille dans mes veines, de pouvoir enfin jouir en toute liberté de cette malédiction et de l'assouvir dans le sang des Kuyas me plaît beaucoup.

Déjà, quand je me regarde dans l'eau, je ne vois plus rien de ce qui était moi, Servius.
Je ne suis plus dès lors qu'une bête qui a succombé à la tentation et qui a été détruit par celle-ci. Les remords, la honte, comment retourner à Alverton et la regarder dans les yeux après ce moment de faiblesse et de trahison impardonnable. Heureusement, il me reste une seule porte de sortie vers le salut et bientôt elle s'offrira à moi.

Combien de fois ai-je chercher une mort glorieuse, au combat, pour qu'enfin Gréald me libère de la malédiction de ce foutu serpent qui ronge ma famille et mes sens. j'ai tant recherché, certains de mes frères se sont même prêté à des pactes et à des rituels interdits pour contrer ce maléfice, mais personne, jamais, en cinq générations n'a reussi. Dès lors, il ne reste plus que j'attire l'attention de Gréald, et qui sait, peut-être enfin une de mes prières lui sera accordé. Rédemption quand tu m'entend.

La morale reste bon malgré tout, je trouverais le bon moment pour rejoindre les Champs-Élysées. D'ici là, j'ai dix hommes à garder en vie et à couvrir de gloire, pour qu'ils aient un avenir.

- Décurion Servius Valérius Severius, chef de l'unité F.E.S.A