Spécialiste artilleuse Sloan,
En effet, rien ne sert de ruminé et j'espère que vous vous êtes remise de vos émotions. Mon employé m'a fait un rapport complet sur votre réaction, Monsieur Hospitalius était dans tous ses états. J'étais moi-même très perplexe à vrai dire.
En effet, l'or n'a jamais eu d'importance à mes yeux, ce qui m'offense un peu c'est que vous osiez parler de ma fortune alors que vous parlez à travers votre chapeau. Certes mon salaire de professeur paye bien, mais j'en investis une grosse partie en plantes et ingrédient de toute sorte pour fournir aux légionnaires lors des expéditions ou pour créer des expériences à démontrer en classe à mes élèves. Ce que vous appeler "ma fortune" n'en est guère une et au bout de la semaine, il ne me reste qu'assez que pour payer mon loyez. Alors, ne me prêtez pas de fausse accusation ma chère, je vous prie.
Pour ce qui est des prix de mes potions, quelques spécifications s'imposent, car clairement ils vous dérangent, considérant comment vous vous êtes adressé à Potionus. Premièrement, je vendais des potions bien avant que vous ayez une échoppe en ville et bien avant que vous sachiez vous-même comment faire ces dits remèdes. Ma réputation d'alchimiste ne s'est pas bâtie par elle-même. Laissez-moi donc vous demandez pourquoi est-ce que les prix de mon magasinier vous dérange alors que je vendais aux même prix auparavant, c'est du pareil au même. Certes vous avez une échoppe au quai, mais plusieurs alchimistes ont des échoppes dont un dans le marché public et un à l'extérieur de la ville, il n'y a pas de monopole.
Deuxièmement, j'en comprends que depuis que vous êtes passer à l'hospice, vous avez établi une ébauche de possible liste de prix. Cette liste est la vôtre et non la mienne, comme je vous l'ai dit plus haut, je faisais le commerce de potions bien avant vous et ne vois aucune obligation en ce qui concerne le prix minimal. Je comprends que vous voulez faire de l'argent avec ce commerce, mais il ne vous appartient pas malheureusement.
Troisièmement, l'hospice est a bu non lucratif et est supposé vendre des remèdes accessibles à toutes les classes sociales. Je tiens à vous mentionner, et peut-être vous rassurer en vous expliquant que tout l'argent ramassé de la vente de potion et de remèdes à l'hospice retourne dans les coffres de celle-ci. C'est en effet cet argent qui sert à payer les salaires des gens qui y travaillent ainsi que le matériel requis à son bon fonctionnement. Cet argent ne retourne en aucun cas dans mes poches, soyez en aviser. Monsieur Hospitalius, le magasiner, donne les prescriptions aux patients et vend quelques remèdes mais ce n'est pas dans le but de créer de fortune pour personne, mais bien dans le but d'améliorer le fier hospice d'Alverton.
Pour finir sur une note plus délicate ma chère Sloan, je suis bien attristé de voir la colère que cela a pu vous causer et je comprends amplement votre motivation. Vous êtes une légionnaire et artilleuse brillante et je vous tiens haut dans mon estime, vous comprendrez que c'est pour cela que je me suis senti un peu peiné de votre missive qui semble avoir un ton accusateur caché, comme si vouloir offrir des potions accessible à tous était un crime. Si vous le souhaitez, nous pourrions en parler de vive voix, cela me ferait plaisir. J'espère que cela ne créra pas d'animosité entre nous ma chère, le but de l'hospice restant toujours et à jamais d'offrir un service accessible à tous, des plus riches au plus pauvre. Que tous aient accès aux soins nécessaires pour vivre est la mission première de cet établissement.
Au plaisir d'avoir de vos nouvelles,