Un nouveau grand et magnifique artiste avait vu lu jour...c'était nulle autre que moi. Je trouvais mon pied   au bâtiment des plus honorables, des plus réputés, des plus débauchés: la béguineuse. Prenant une chambre, dans un lit des plus soyeux, je me prie à faire l'amour comme une bête à ma Désirée. Ensuite, après que tout mon corps de Dieu fut repus, j'attendis ma muse, l'inspiration créatrice. 

Une souvenir des plus enflammé remonta à mon cerveau comblé. Ahhhh Kallias...Kallias...Kallias...Quel mignon gamin si frigide. D'un soupir théâtrale propre à ma personne, je m'assis les fesses à l'air sur le bord du lit, tandis que la belle blonde stupide à mes côtés, mais oh combien chaude, dormait à point fermé.


D'un sourire moqueur, je pris donc ma plume noire et mon parchemin blanc pour rédiger un poème en l'honneur de ce jeune légionnaire question de le rendre toute chose.  

Kallias

Le roux de tes cheveux sont telles des flammes,
Tes tâches de rousseurs, de belles oriflammes,
Petit homme si svelte, toi qui m'a ému par ta voix revêche,
Pourquoi  t'enfuir loin de moi et ma peau de pêche?

Je suis végétarien, tu es carnivore,
Malgré cette différence, je t'implore,
Reviens-moi petit rouquin adorable,
Pour que je puisse t'écrire des parables, 

Ton uniforme prouve  le courage,
D'un légionnaire attrayant et sauvage,
Laisse-moi te rendre moins frigide, 
Petit Euripide,
Je te chanterai tes louanges,
Dans les draps de soie oranges, 

Enfin...je suis aux femmes!
Mais pour toi, petite flamme,
Je pourrai faire exception,
Pour avoir une belle érection,

Moi, ton fervent admirateur,
Je te chouchouterai de tout mon coeur,

J'affichais l'affiche sur le mur proche de la porte et je sortis bout en train me faire une autre cuite!

Les larmes aux yeux, je tentais tant bien que mal d'apaiser ma déprimer dû à mes démangeaisons provoqués par ses morpions. Jamais oh souffrance je n'ai vécu telle torture! Cela m'apprendra à faire une cuite avec les cousines de Désirée. Qui voudra de moi à présent?  


Je me lamentais toute la nuit, et le jour, et la nuit, et le jour...me soûlant comme jamais! Je me rasais tant bien mal le poile, venant appliquer une pommade remise par les délicieuses aides-soignantes, mes anges bienfaitrices...

ENFIN! La délivrance! LA LIBÉRATION!


Je pris plume et parchemin. Tournant la plume entre mon index et mon pouce, je réfléchis aussi concentré que c'était possible à déverser ma prose. Qu'est-ce que j'allais pouvoir bien écrire? Hummmm....Un hommage à Hanaë Anaé? Certainement pas! Pouah! Non, non...mais à qui donc?

Je remarquais alors une annonce concernant   Meredith La truie disparut, loin de sa Mamie. Une lueur d'inspiration créatrice brilla dans mes yeux verdâtres de grenouille. Ma Muse m'envahit, me submergea comme jamais. J'en ressentis un orgasme intellectuelle et fascinant...

Aussi bien consoler cette bonne vieille femme dont j'étais friand de rencontrer! On la disait d'une époustouflante beauté, malgré son âge avancé.

Meredith la Truie

Oh truie merveilleuse et grasse,
Toi si loin de ta Mamie  belle cocasse,

Vas-tu revenir un jour, Meredith la charmante
Quel gredin a osé te voler?

Toi si vénérée et si étoilé,

Méchoui  adorable si fumante!
Que la main de voyou te soit donnée,

En pâture, en pâtée,

Pour te venger de ce sacrilège,
Pauvre petite truie florilège!

Tes rondeurs sont rondes et roses,
Ne sentent point la rose,

Oh! Petite adorable qu'importe!
Dans nos coeurs, tu es propre,

Proche de la porte, jolie impropre,
Nous t'attendons le coeur lourd et gros,

Reviens-nous, Chère Zingaro!

J'eus un sourire satisfait et tout heureux, j'apposais mon poème juste à côté de celui de Kallias. Est-ce que Mamie en sera  touchée?